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Josée Boudreault

RETROUVEZ VOS PASSIONS OUBLIÉES



De Josée Boudreault et Lp Rivard


Pour moi, être sa meilleure amie, c’est tenter de se rapprocher de ce qu’on est vraiment. C’est prendre le temps de se poser la question, de temps à autre : « Qu’est-ce que je fais vraiment pour moi » versus « qu’est-ce que je fais pour ne pas déranger, pour répondre aux attentes des autres »

 

Aujourd’hui, j’ai envie de vous demander : y a-t-il quelque chose que vous avez arrêté de faire, qui pourtant vous apportait du bonheur ?

 

Parfois, on abandonne des choses simplement parce qu’on se dit qu’on est "trop vieille" pour ça.

Imaginons que vous aimiez jouer au basketball plus jeune. Chaque fois que vous passez en voiture près du parc au coin de votre rue, vous voyez ce panier de basket qui ne demande qu’à être utilisé. Et là, une petite voix vous dit : « Si j’étais plus jeune, j’irais faire quelques paniers de temps en temps. Ce serait le fun. »

 

Pourtant, vous savez qu’il n’y a pas d’âge pour ça?  Qui a dit qu’une femme de cinquante ans ne pouvait pas aller lancer quelques ballons toute seule ?

Vous vous dites peut-être : « Ça va avoir l’air fou »

Mais est-ce que ça fera vraiment une commotion dans le voisinage ?

Les gens vont-ils appeler la police, ou bien serez-vous en première page du Journal de Montréal pour ça ? "Une femme de cinquante ans joue au basketball sans être accompagnée d’un enfant !"

Ben non! A la limite les gens vont trouver ça beau.

 

Parfois on abandonne des choses à cause de la phrase : « On n’est plus là dans la vie. » On laisse de côté certaines activités parce qu’on est "passé à autre chose", qu’on a évolué, qu’on monte en statut : « On n’est plus là dans la vie »

A une certaine époque, vous faisiez peut-être du camping sauvage parce que c’était ce que vous aviez les moyens de faire. Aujourd’hui, vous avez un gros motorisé tout confort. Mais parfois, dans votre Wennebaggo devant la TV 52 pouces, vous rêvez de retourner à la simplicité : la petite tente, le sac à dos, le feu de camp à faire des S’mores. Mais la voix intérieure se fait entendre : « On ne peut plus faire ça ; on est rendu ailleurs. »

Mais pourquoi ? Ce n’est pas parce que vous avez avancé que vous ne pouvez pas parfois reculer un peu, pour retrouver ce qui vous faisait du bien.

Un n’empêche pas l’autre. 

 

Parfois on abandonne des choses à cause de notre maudite quête de la perfection,

cette chose qui n’existait pas quand on était jeune. On suivait des passions juste pour le plaisir, même si le talent n’était pas toujours au rendez-vous. On jouait d’un instrument, on dansait, on dessinait, on faisait du sport – pas pour exceller, mais parce qu’on aimait ça. Maintenant, à l’idée de recommencer, on se dit parfois qu’on n’est "pas assez bon". - - J’aimerais bien rejouer du piano.

- Eh bien, vas-y !

- Non, j’aimais ça, mais j’avais pas vraiment de talent.

 

Et alors ? Vous pouvez jouer du piano sans devenir Alexandra Stréliski, peindre sans que vos œuvres soient accrochées dans une galerie.  Pourquoi mettons nous maintenant la barrière de la perfection avant de faire une activité.  Où est passé le plaisir avant tout?

 

Je vous propose de prendre un moment pour réfléchir aux choses que vous aimiez, que vous avez arrêtées par peur du jugement. Faites l’expérience aujourd’hui de vous accorder la permission de retrouver l’enfant en vous, celui qui explore sans se soucier du regard des autres. Je suis certaine que vous trouverez quelque chose qui vous attend, là, à redécouvrir.

 

Soyez votre meilleure amie.

 

 

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